Historique

Le Prisme : une salle unique en son genre…

Bâtie au même moment que les 7 Mares, en 1975, le Prisme, à son origine, est une structure d’un nouveau genre. Conçu pour être le cœur du tout nouveau quartier des 7 Mares qui l’entoure, il est pensé pour favoriser les rencontres l'initiation aux arts et à la culture, pour toutes les générations. Alors nommé « Maison pour tous », Le Prisme témoigne du bouillonnement d'idées architecturales et urbanistiques caractéristique des années 70, porté par l’élan des Villes Nouvelles. Pour rendre la ville chaleureuse, il faut favoriser l'essor du tissu associatif. L'association pour la promotion des activités socioculturelles (Apasc) dispose, dès 1975, de ce vaste équipement culturel qui accueillera jusqu'à 104 associations !

Un défi architectural

Le Prisme doit ses contours très géométriques et sa conception intérieure à Pierre Venencie qui, épaulé par le sculpteur Michel Rossigneux et le scénographe Camille Demangeat, livre un édifice aux multiples fonctions unique en son genre. Celui-ci s’articule autour de la scène principale et rappelle la forme d’un triangle isocèle. L’édifice est pensé comme une ruche dotée de multiples alvéoles dédiées aux pratiques artistiques et culturelles proposées sur place. Outre une salle de spectacle, on y trouve alors une cafétéria, des studios de répétition et une salle de danse sur le toit. Les bâtiments articulés par des espaces de rencontre invitent à la mixité des activités associatives et culturelles.

Notre mémoire culturelle

Le Prisme porte en lui la mémoire culturelle de la Ville Nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il voit l’essor des sept communes de 80 à 90. Il sert de tremplin à la très riche vie associative de notre Agglomération. Lorsque celles-ci deviennent assez conséquentes pour prendre leur essor, la structure devient un Centre d’Action Culturelle. Il obtient ensuite le Label « Scène nationale » avant que ces missions ne soient basculées vers le nouveau cœur de ville de l’Agglomération, au théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines. En 1994, il est baptisé Le Prisme.
Aujourd’hui, les studios ont été remplacés par une librairie et le pôle « cafétéria » n’existe plus. Mais, la vie culturelle anime toujours ces lieux chargés de la mémoire de toute une génération : celle des premiers « Saint-Quentinois ». L’équipement culturel communautaire est devenu le Théâtre municipal d’Elancourt, en janvier 2018. Et Le Prisme écrit à présent une nouvelle page de son Histoire culturelle !

Source : fonds du Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines
http://www.museedelaville.sqy.fr